La chimiothérapie est une option thérapeutique possible pour traiter le cancer de la prostate. Elle est souvent utilisée dans les cas graves ou métastatiques et permet de prolonger la vie du patient. Dans cet article, nous vous parlons de façon condensée de la chimiothérapie et de ses probables effets secondaires.
La chimiothérapie, un traitement de référence contre le cancer de la prostate
Lorsque le cancer de la prostate devient résistant à l’hormonothérapie, on fait appel à la chimiothérapie. Cette dernière permet de baisser le taux du psa prostate. Un long traitement par hormonothérapie chimique incite la tumeur à s’adapter. Ce traitement devient inefficace après quelques mois. On dit dans ce cas que le cancer de la prostate résiste à la castration.
C’est ici qu’intervient la chimiothérapie. Elle est utilisée lorsque le cancer de la prostate est récurrent ou métastatique. Elle a pour rôle, la destruction des cellules tumorales. Elle empêche leur prolifération grâce à ces anticancéreux. Le docétaxel est la principale molécule utilisée et est prescrit selon un protocole de dix cures espacées de 21 jours. De nouvelles molécules ont été développées récemment pour traiter les patients souffrant du cancer métastatique.
Parmi celles-ci, nous avons le cabazitaxel. Il est disponible pour les patients n’ayant pas eu de retour positif suite au premier traitement de chimiothérapie. Le cabazitaxel permet d’améliorer de façon significative le pronostic de la maladie. Il se pourrait qu’il soit proposé en alternative au docétaxel dès qu’une chimiothérapie est indispensable. Ce traitement est également prescrit en cures espacées de 21 jours.
Des associations de médicaments sont aussi utilisées pour traiter le cancer de la prostate. Nous avons entre autres : le docétaxel et prednisone ; mitoxantrone et prednisone ; cabazitaxel et prednisone.
Chimiothérapie, les effets secondaires
Le docétaxel est à l’origine de plusieurs effets secondaires. Il peut conduire à une altération du tube digestif pouvant aller de la bouche à l’anus. Cette altération se manifeste par des ulcérations buccales, des nausées, des vomissements, des diarrhées et aussi des constipations.
Des troubles cutanés, la chute des cheveux et une modification de la formule sanguine peuvent également être observés. Le cabazitaxel peut provoquer des diarrhées et la fatigue. Une baisse du nombre de globules blancs entrainant l’apparition d’infections est probable.