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Le traiteur est un professionnel incontournable lors des événements organisés par les entreprises, les administrations ou collectivités publiques (lancement d’un projet ou atelier) et les particuliers (anniversaire, baptême, mariage, etc.). Son rôle principal est de cuisiner ou de commercialiser des repas. Qu’il s’agisse du domaine de la pâtisserie ou de la boucherie, les débouchés du traiteur sont multiples et offrent un large choix aux auto-entrepreneurs. Cependant, exercer en toute légalité ce job requiert le respect de certaines exigences. Tour d’horizon dans cette revue.
Définir le statut juridique de l’entreprise
Devenir auto entrepreneur traiteur, nécessite des procédés administratifs. Le tout premier est le choix du statut juridique de la future firme afin de pouvoir l’inscrire par la suite sur un registre public. Trois différents statuts s’offrent à vous : le statut de société (SASU, SAS), le statut d’entreprise (EURL, EIRL) et le statut d’auto entrepreneur. Chacun de ses statuts à ses avantages directs sur votre activité. Toutefois, le statut d’auto entrepreneur est facile à mettre sur pied et bénéficie d’un allègement fiscal.
Choisir la forme juridique de la société de traiteur
Définir la forme juridique d’une société traiteur est une étape déterminante pour sa création. Vous aurez à opter soit pour le format de micro-entreprise ou celui de société. Si vous désirez faire office de traiteur auto-entrepreneur, le format micro-entreprise est ce qu’il vous faut. Par contre, avec le format société, vous aurez à rédiger des statuts et à vous inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés.
Ouvrir un compte bancaire professionnel
Quel compte bancaire pour le métier d’auto entrepreneur traiteur ? L’idéal est un compte bancaire professionnel. En effet, les institutions financières refusent l’utilisation de compte personnel pour mener une activité professionnelle. Et en cas de découverte de votre activité, votre compte sera systématiquement fermé. Alors, ne prenez pas ce risque.